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Cour internationale de justice : l’Algérie participe avec une équipe juridique

L'Algérie a participé hier, lundi, représentée par son ambassadrice auprès du Royaume des Pays-Bas, Salima Abdelhak

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La Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye poursuit ce mardi ses audiences publiques consacrées aux plaidoiries

concernant l’avis consultatif sur les obligations de l’entité sioniste à l’égard des activités des Nations unies, des organisations internationales et des autres États dans les territoires palestiniens occupés.

L’Algérie a participé lundi à l’ouverture de ces audiences publiques, représentée par son ambassadrice au Royaume des Pays-Bas, Salima Abdelhak. Quarante pays doivent présenter leurs plaidoiries, ainsi que la Ligue arabe, l’Organisation de la coopération islamique et l’Union africaine.

L’Algérie devrait présenter sa déclaration orale ce mardi, après avoir déjà soumis un mémoire écrit dans le cadre de cette procédure consultative, conformément aux différentes étapes annoncées par la Cour internationale de justice.

La délégation algérienne est composée d’un groupe juridique comprenant Maya Sahli Fadel, experte en droits de l’homme et ancienne vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, et Samia Bourouba, experte en droit international et membre de la Commission du droit international de l’Union africaine.

Les audiences ont débuté lundi avec la déclaration orale de la représentante de l’ONU, Elinor Hammarskjöld, qui a rappelé la "situation humanitaire catastrophique" dans la bande de Gaza, causée par les mesures arbitraires prises par l’entité sioniste pour empêcher l’entrée de l’aide humanitaire destinée à la population depuis le 2 mars dernier.

Les audiences se poursuivront pendant cinq jours à La Haye (Pays-Bas), où les États présenteront leurs plaidoiries devant les 15 juges de la Cour. La Palestine a été la première à intervenir, occupant la majeure partie de la journée, suivie par l’Égypte et la Malaisie.

Cette initiative fait suite à une résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre dernier, sur proposition de la Norvège, demandant à la Cour internationale de justice de rendre un avis consultatif précisant les obligations de l’entité sioniste en matière de facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire urgente aux Palestiniens et de non-obstruction à cet égard.

L’entité sioniste contrôle l’ensemble des flux d’aide vers la bande de Gaza, dont dépendent environ 2,4 millions de Palestiniens, dans un contexte de crise humanitaire sans précédent. Depuis le 2 mars, les forces d’occupation ont renforcé leur blocus, peu avant l’effondrement du cessez-le-feu, suite à la violation de l’accord par l’occupant, après 15 mois d’agression continue.

Bien que les avis consultatifs de la CIJ ne soient pas juridiquement contraignants, un tel avis pourrait accroître la pression internationale sur l’entité sioniste.