Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré ce dimanche que l'affaire du Franco-Algérien Boualem Sansal n'était "pas un problème algérien, mais un problème pour ceux qui l'ont fabriqué".
Dans un entretien accordé au quotidien français L'Opinion, le président a bien évidemment abordé la question du romancier incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre pour "atteinte à l'unité nationale".
Concernant ce dossier, le président a déclaré : "L'affaire est complexe et tous ses secrets n'ont pas encore été révélés. Elle vise à mobiliser des forces contre l'Algérie. À la veille de son voyage en Algérie, Sansal a dîné chez Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, qui est proche du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. Ce dernier devait justement le rencontrer après son retour d'Algérie. Il y a d'autres cas de binationaux qui n'ont pas suscité une solidarité similaire. En fin de compte, Sansal est devenu Français seulement depuis cinq mois."
Interrogé sur son état de santé, sur l'accès de son avocat et sur la possibilité qu'il bénéficie d'une protection consulaire, le président a répondu : "Il est actuellement en détention provisoire, conformément à la loi algérienne. Il a reçu des soins médicaux complets à l'hôpital, son procès se déroulera dans les délais prévus, et il est autorisé à téléphoner à son épouse et à sa fille."
Enfin, concernant une éventuelle grâce présidentielle, le président Tebboune a conclu : "Je ne peux rien prédire."
Rédaction
02/02/2025 - 23:10
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02/02/2025 - 23:10
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