Combien de fausses affaires et de sujets futiles ont été sortis par l'extrême droite française dans sa campagne contre l'Algérie, inondant l'espace médiatique français de "saleté", tout cela pour dissimuler sa propre "saleté" historique contre le peuple algérien durant la période coloniale, un passé qu'ils veulent enterrer sans reconnaissance, excuses ou indemnisation.
Il est faux de penser que la campagne ciblant l'Algérie depuis plusieurs semaines, en particulier, soit liée à un accord sur l'immigration, à l'emprisonnement de Sansal, à la facture fictive des hôpitaux français ou aux prétendues aides que "la France accorde" à l'Algérie. Rien de tout cela n'est vrai, ces affaires lancées par l'extrême droite à travers des ministres et des partis, ne sont que des manœuvres pour inciter l'opinion publique française non extrémiste, dans une opération similaire à un "lavage de cerveau", afin de faciliter la mise en place de leur plan visant à diabolisier l'Algérie.
De Philippe de Villiers à Éric Zemmour, en passant par Marine Le Pen et Jordan Bardella, ainsi que les ministres de la Justice et de l'Intérieur, Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin, qui rivalisent sur qui attaquera le plus durement l'Algérie, ce discours est le même. L'idée est claire : qui poignarde le plus profondément et attaque le plus l'Algérie, pays qui a renversé la Quatrième République française. Cet héritage historique est un bouclier contre l'extrême droite raciste, car la France coloniale est toujours présente dans leur mémoire, et l'Algérie leur rappelle sans cesse son histoire sanglante et ses crimes contre l'humanité.
Ainsi, après l'échec de la thèse de la facture des hôpitaux, des accusations contre Sansal et des aides au développement, les partisans de ce courant ont commencé à falsifier l'histoire en écrivant une autre version à leur image, en culpabilisant la victime au lieu de reconnaître les faits historiques. Cela ne se fait pas seulement par la diffusion de mensonges historiques, mais aussi en noyant l'espace médiatique dans la "saleté", dans le but de susciter le débat et semer le doute. Existe-t-il un plus grand mensonge que d'accuser l'Algérie de recevoir chaque année 9 milliards d'euros de la France, donnant l'impression à ses auditeurs que la dette de la France, qui dépasse les 3200 milliards d'euros, est en partie due à l'Algérie ? Existe-t-il plus de "saleté" que de prétendre, comme Éric Zemmour, que l'Algérie devrait "être reconnaissante envers la France" ? Mais pour quoi ? Pour les crimes de guerre et contre l'humanité que les généraux français ont commis contre les Algériens, et qu'ils ont consignés dans leurs mémoires comme une forme de fierté ? Pour l'exil et le déracinement de milliers d'Algériens de leurs villages sous la contrainte ? Pour l'utilisation d'Algériens comme cobayes lors des essais nucléaires dans le désert ? Pour l’utilisation du napalm et les massacres de Sétif, Guelma, Kherrata ou pour avoir brqulé des Algériens dans des grottes à Mostaganem ? Pour l’incendie des bibliothèques par l'armée de l’OAS à Alger, l'assassinat de intellectuels et l'exécution des opposants par la guillotine ?
Ce que cherchent à dissimuler ces accusations de "saleté" lancées par Zemmour et d'autres membres de l'extrême droite raciste, c’est la "saleté" des hommes de ce courant politique qui ont perpétré le plus abominable des colonialismes en Algérie et commis des massacres qui sont considérés comme des crimes de guerre et contre l'humanité, selon des historiens reconnus. Bardella affirme que "les Français ne doivent pas avoir honte de leur passé", un passé historique qui est au cœur de cette campagne féroce et de ces attaques contre l'Algérie, car c'est le miroir qui leur renvoie toujours le vrai visage du colonialisme et de ses héritiers, ainsi que des défenseurs de la fausse démocratie.
Rédaction
10/02/2025 - 16:30
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10/02/2025 - 16:30
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