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Nouvelles mesures pour améliorer la qualité des services des urgences

Les directives visent à développer ces services , considérés comme la première accueillir les patients

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D.R
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Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a présidé, jeudi, une réunion importante avec les cadres de l’administration centrale, consacrée à l’évaluation des performances des services d’urgences, dans le cadre du « Plan d’action » et des mesures à prendre pour développer ces services vitaux, selon un communiqué du ministère.

Le communiqué précise que « le ministre a écouté les exposés présentés par les directeurs de l’administration centrale, portant sur la situation actuelle des services d’urgences au sein des différentes structures sanitaires, les moyens mis à leur disposition, en particulier en ce qui concerne les ressources humaines, la mise en œuvre du système de numérisation de leur gestion, ainsi que la formation des équipes médicales et paramédicales ». Le ministre a également pris connaissance des résultats des équipes d’inspection qui ont présenté une évaluation détaillée du fonctionnement des services d’urgences, à la suite de leurs visites de terrain dans différentes institutions de santé.

Selon le communiqué, le ministre a donné une série d’orientations, insistant sur « la nécessité de corriger les insuffisances constatées, en adéquation avec les attentes des patients ». Il a affirmé que « le développement des services d’urgences n’est pas seulement un objectif, mais un défi à relever et à concrétiser, car ces services représentent la vitrine des hôpitaux et le reflet de la qualité des soins offerts aux citoyens ».

Il a réitéré que le développement de ces services constitue une priorité absolue dans la stratégie de réforme du secteur de la santé. À cet effet, il a appelé à l’élaboration d’un arrêté ministériel définissant les mécanismes de travail, la répartition des tâches et des rôles au sein des services d’urgences, tout en insistant sur l’élaboration d’un plan d’action d’urgence pour l’organisation et le développement de ces services. Ce plan devra prendre en compte des priorités claires, telles que les ressources humaines, les équipements médicaux et les médicaments.

Le ministre a également souligné que la formation constitue un pilier fondamental de la réforme du système de santé et de l’amélioration de ses performances, ajoutant que le progrès ne peut être atteint sans un véritable investissement dans le capital humain. Il a insisté sur le fait que la formation ne doit pas être perçue comme une opération ponctuelle, mais comme un processus continu accompagnant l’ensemble des professionnels de santé, en particulier ceux des services d’urgences.

En conclusion, le ministre a appelé les cadres de l’administration centrale ainsi que tous les acteurs du secteur à contribuer activement à la réussite de cette démarche réformatrice, en participant sérieusement à la mise en œuvre des sept axes du plan d’action, au service du malade et en réponse aux attentes des citoyens.