Le ministre de l’Éducation, Mohamed Seghir Saadoui, a affirmé ce samedi que les concours nationaux sont désormais entièrement numérisés, afin de renforcer la transparence et de garantir l’égalité des chances pour tous les candidats.
Lors de sa participation à une conférence virtuelle intitulée « Heure de dialogue », organisée par le Conseil supérieur de la jeunesse, il a souligné que les réformes éducatives se poursuivent et visent à améliorer en permanence la performance pédagogique, sans se limiter à des mesures conjoncturelles. Ces réformes portent, selon lui, sur la mise à jour des connaissances anciennes, l’intégration de nouveaux savoirs et la création de nouvelles filières pour renforcer la qualité. Il a précisé que l’amélioration de l’enseignement repose sur une évaluation continue des mécanismes utilisés, le ministère étant prêt à modifier ou à remplacer toute mesure qui ne donnerait pas les résultats escomptés.
Le ministre a également indiqué que son département travaille actuellement à ajuster les dispositions permettant aux élèves du secondaire de bénéficier d’un volume horaire adapté aux matières en lien direct avec leur spécialité, tout en les exemptant des matières sans rapport direct.
Cette mesure, a-t-il expliqué, aura un impact sur la charge horaire et contribuera à alléger les programmes. Il a réaffirmé la volonté du ministère de faire de l’école algérienne une école moderne, fidèle aux valeurs nationales et en phase avec les exigences de l’époque actuelle et de la transition numérique.
Saadoui a rappelé que l’égalité des chances en matière d’éducation est un principe constitutionnel que l’État s’efforce de concrétiser sur le terrain à travers plusieurs mesures concrètes, notamment, la gratuité de l’enseignement pour tous les enfants du pays sans distinction, la généralisation de la scolarisation obligatoire dans toutes les wilayas et zones du territoire, la prise en charge du transport et de la restauration scolaires, en particulier dans les zones rurales et montagneuses, la distribution gratuite des manuels et du matériel pédagogique pour tous les cycles, la création de nouveaux établissements scolaires équipés selon des normes modernes afin d’assurer une éducation de qualité partout, et la mise en œuvre de programmes spécifiques pour soutenir les élèves à besoins éducatifs particuliers.
Il a ajouté que ces mesures s’inscrivent dans la mise en œuvre des orientations du président de la République, visant à garantir une école républicaine juste et équitable, accueillant tous les enfants du pays sur un pied d’égalité.
Répondant à une question d’une collégienne, le ministre a insisté sur le fait que la mise à jour des programmes et l’ajustement du volume des matières constituent une priorité stratégique, afin de suivre les évolutions mondiales, notamment dans les domaines technologique et numérique.
À ce propos, il a précisé que la révision des programmes se fait de manière régulière et méthodique, selon une approche scientifique et pédagogique, dans le but de réduire les redondances et d’adapter le volume horaire pour offrir aux élèves des connaissances modernes et ciblées.
Il a ajouté que l’intégration des technologies dans le processus éducatif est une démarche continue, que le ministère œuvre à concrétiser tant dans les programmes que dans la gestion administrative, comme en témoigne la généralisation de l’usage des tablettes électroniques et des plateformes interactives telles que « l’Espace parents » ou « l’Espace enseignant ».
En réponse à une question d’un jeune sur le rôle de l’école algérienne dans l’équilibre entre l’enracinement de l’identité nationale et le développement des compétences numériques et de vie, le ministre a expliqué que l’identité nationale constitue un pilier fondamental du système éducatif. Celle-ci se manifeste dans le salut quotidien au drapeau national, dans les contenus pédagogiques imprégnés d’esprit patriotique et dans les comportements éducatifs à l’intérieur de l’école.
Concernant le développement des compétences numériques et pratiques, il a précisé que le ministère œuvre à renforcer l’enseignement de l’informatique dans les programmes scolaires afin de permettre aux élèves d’acquérir les compétences de base dans l’utilisation des équipements et des logiciels. Il a également encouragé la création de clubs parascolaires dédiés au développement de ces compétences, tout en annonçant la préparation d’un projet visant à introduire de nouveaux parcours de formation pour renforcer les aptitudes technologiques des élèves selon une méthodologie scientifique.
Enfin, la ministre a évoqué la mise en place de partenariats avec des institutions nationales, en particulier le Conseil supérieur de la jeunesse et le ministère de la Jeunesse, afin de développer des projets complémentaires dans ce domaine.
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