Economie

Une plateforme numérique pour la gestion de l’importation des matières premières

Rezig affirme que cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre de la politique de l’État visant à moderniser la gestion du commerce extérieur.

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Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a procédé ce mardi au lancement officiel de la plateforme numérique dédiée à la gestion et au suivi des programmes prévisionnels des opérations d’importation des matières premières pour le premier semestre de l’année 2026. Cette initiative constitue une étape qualitative traduisant l’orientation du secteur vers la numérisation et le renforcement des principes de gouvernance dans le domaine du commerce extérieur.

Selon un communiqué de son département, cette plateforme a pour objectif « d’assurer le suivi des opérations d’importation des matières premières, en garantissant davantage de transparence et de célérité dans le traitement des dossiers, tout en améliorant la précision des données relatives aux programmes prévisionnels des entreprises économiques actives dans le domaine de la production au cours du premier semestre 2026 ».

Le ministère a précisé que la plateforme est exclusivement réservée « aux entreprises économiques détentrices des codes d’activité n°01 et n°07 du registre du commerce », permettant ainsi d’orienter les opérations d’importation vers les besoins réels de la production nationale, et de contribuer au soutien de l’économie nationale et au renforcement de sa compétitivité.

Dans ce contexte, le ministre a souligné que le lancement de cette plateforme s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de l’État visant à moderniser la gestion du commerce extérieur, à opérer la transition vers une administration numérique efficace, répondant aux préoccupations des opérateurs économiques et soutenant la dynamique de la production nationale.

Par ailleurs, Rezig a annoncé la programmation du lancement de deux autres plateformes numériques au cours de la prochaine phase. La première dédiée au suivi des opérations d’importation de services, et la seconde relative à la vente en l’état, dans le cadre de l’achèvement d’un système numérique intégré régissant les différents modes du commerce extérieur.