Monde

Le Hamas répond au plan de Trump

Un accord…, sous conditions.

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Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé, ce soir dans un communiqué, avoir remis aux médiateurs sa réponse au plan proposé par le président américain Donald Trump.

« Soucieuse de mettre fin à l’agression, la direction du mouvement a mené de larges consultations afin d’adopter une position responsable dans le traitement de la proposition de Trump, en vue d’un arrêt de la guerre et d’un retrait complet [de Gaza]. Nous annonçons notre accord pour la libération de tous les prisonniers – vivants et dépouilles – selon le mécanisme de l’échange proposé par Trump », précise le communiqué.

Le Hamas ajoute qu’il est prêt à entamer immédiatement, via les médiateurs, des négociations pour discuter des modalités de cet échange, « dans des conditions de terrain favorables ».

Concernant l’avenir de la bande de Gaza, le mouvement réaffirme son accord pour remettre l’administration de l’enclave à « une autorité palestinienne composée de technocrates indépendants, sur la base d’un consensus national et avec l’appui arabe et islamique ».

En revanche, le communiqué ne mentionne pas explicitement les volets du plan relatifs au désarmement de la résistance, ni la création d’un « Conseil de paix » placé sous la supervision de Tony Blair.

« Les autres questions contenues dans la proposition de Trump, touchant à l’avenir de Gaza et aux droits inaliénables du peuple palestinien, relèvent d’une position nationale collective. Elles doivent être examinées dans un cadre unitaire palestinien, auquel le Hamas participera pleinement et de manière responsable », conclut la déclaration.

De son côté, Donald Trump a accordé au mouvement Hamas un délai allant jusqu’à dimanche à 18 heures pour annoncer formellement son accord au plan, qui inclut le désarmement total de la résistance. Le président américain a menacé d’« ouvrir les portes de l’enfer contre le Hamas » en cas de refus. Il a également appelé les habitants de Gaza à « rejoindre des zones sûres » en cas d’escalade, reprenant ainsi la rhétorique de l’occupation largement décriée sur l’existence prétendue de telles zones dans l’enclave assiégée.