Depuis une semaine, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, garde le silence à propos de la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Sahara occidental, une attitude qui a irrité plusieurs formations du bloc gouvernemental.
Ce vendredi, les partis Bloc nationaliste galicien (BNG), Gauche républicaine de Catalogne (ERC) et Coalition basque EH Bildu, tous membres du partenariat parlementaire du gouvernement, ont officiellement demandé la comparution du chef de la diplomatie espagnole devant la séance plénière du Congrès des députés afin qu’il explique la position du gouvernement sur cette question centrale de la politique étrangère espagnole : l’avenir du Sahara occidental.
Revendication de clarté et respect du droit international
Ces formations ont exhorté José Manuel Albares à clarifier la position actuelle de l’exécutif vis-à-vis des résolutions des Nations unies sur le Sahara occidental, ainsi que leur impact sur l’occupation marocaine du territoire et sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Les groupes parlementaires concernés ont insisté pour que le gouvernement défende fermement le mandat de la MINURSO, la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental, dont le mandat a été renouvelé vendredi dernier pour une année supplémentaire.
Ils ont également souligné que le respect du droit international et le droit à l’autodétermination devaient constituer un principe non négociable de toute politique étrangère fondée sur les valeurs démocratiques.
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