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Les Arabes et la frappe américaine contre l’Iran

Des pays arabes dénoncent la frappe américaine contre les sites nucléaires iraniens, mettant en garde contre ses graves répercussions sur la sécurité de la région.

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Plusieurs pays arabes ont fermement condamné la frappe américaine ayant visé les sites nucléaires iraniens de Fordo, Natanz et Ispahan, mettant en garde contre ses graves répercussions sur la sécurité régionale.

Alors que le Corps des Gardiens de la révolution islamique a déclaré que « la guerre a commencé » et a riposté en lançant des dizaines de missiles sur l’entité sioniste, les craintes d’un embrasement généralisé de la région s’intensifient. Parallèlement, la diplomatie arabe et internationale redouble d’efforts pour contenir l’escalade.

Algérie a exprimé sa « profonde inquiétude et son grand regret face à cette escalade » qui aggrave la situation dans la région et l’expose à des risques « sans précédent et aux conséquences imprévisibles».

Pour sa part, Alger a souligné que la priorité absolue reste « le retour à l’option politique pacifique, la moins coûteuse, fondée sur les principes du droit international et la Charte des Nations Unies ».

De son côté, Amman a dénoncé l’escalade continue et insisté sur la nécessité de respecter le droit international, la Charte de l’ONU et la souveraineté des États, mettant en garde contre les conséquences catastrophiques de cette montée de tensions.

Le Bahreïn a, de son côté, appelé à conjuguer les efforts régionaux et internationaux pour faire cesser les hostilités et relancer rapidement les négociations entre les États-Unis et l’Iran, en vue d’une solution diplomatique.

Pour ce qui est de l’Arabie Saoudite, elle a plaidé pour une intensification des efforts afin de parvenir à une solution politique à même de mettre fin à la crise.

Quant au Qatar, il a souligné la nécessité de mettre fin immédiatement à toutes les opérations militaires et de revenir à la voie du dialogue diplomatique.

Mascate, la capitale du Sultanat d’Oman a qualifié les frappes américaines de « violation grave du droit international et de la Charte des Nations Unies », alors que l’Irak a considéré cette escalade comme une menace majeure pour la paix et la sécurité dans la région du Moyen-Orient.

Enfin, l’Égypte e a rejeté toute violation du droit international et de la Charte de l’ONU, insistant sur le respect de la souveraineté des États.