Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a annoncé ce samedi que le génocide sioniste, qui se poursuit depuis 700 jours, a engendré une destruction quasi-totale de 90 % des infrastructures et des pertes initiales dépassant 68 milliards de dollars.
Dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram, relayé par plusieurs médias locaux et internationaux, dont Al Jazeera et Anadolu, le Bureau a indiqué que « l’occupation sioniste poursuit, pour le 700ᵉ jour, une guerre d’extermination, de déplacement forcé et de nettoyage ethnique dans la bande de Gaza, sous la complicité et le silence honteux de la communauté internationale ».
Le Bureau a ajouté que « cette guerre a provoqué une destruction quasi totale de 90 % des infrastructures, des pertes initiales dépassant 68 milliards de dollars, ainsi que le contrôle par l’occupation de plus de 80 % de la superficie de la bande de Gaza par la force militaire et le déplacement forcé ».
La même source a souligné que « l’occupation a commis durant cette période des massacres sanglants ayant conduit au martyre et à la disparition de 73 731 personnes, dont plus de 20 000 enfants et 12 500 femmes, en plus de l’anéantissement complet de 2 700 familles du registre civil ».
Le Bureau a poursuivi en affirmant que « l’occupation a tué durant cette période 1 670 membres du personnel médical, 248 journalistes, 139 agents de la défense civile et 173 employés municipaux, tandis que plus de 162 000 autres personnes ont été blessées, dont des milliers de cas d’amputations, de paralysies et de pertes de la vue ».
Il a ajouté que « les forces d’occupation exécutent un crime de déplacement forcé systématique à l’encontre de notre peuple palestinien, en particulier dans la ville de Gaza et le nord de la bande, en les empêchant de retourner dans leurs foyers et en détruisant leurs quartiers et infrastructures vitales, en violation flagrante de la quatrième Convention de Genève et du Statut de Rome, ce qui en fait un crime de guerre et un crime contre l’humanité devant faire l’objet de poursuites internationales ».
Le Bureau des médias a précisé que « l’occupation a détruit 38 hôpitaux, 833 mosquées et 163 établissements éducatifs entièrement, en plus de milliers d’autres institutions lourdement endommagées ». Il a également indiqué que « l’occupation a imposé une politique de famine systématique à travers un blocus total contre les civils, en empêchant l’entrée de centaines de milliers de camions de nourriture et d’aides, provoquant une catastrophe humanitaire menaçant la vie de plus de 2,4 millions de personnes, dont plus d’un million d’enfants désormais au bord de la mort par la faim ».
Le Bureau a condamné « avec la plus grande fermeté la poursuite de cette guerre criminelle », tenant « l’occupation et les pays qui la soutiennent, au premier rang desquels les États-Unis d’Amérique, pour pleinement responsables de ces crimes ».
Il a appelé « les pays arabes et islamiques, la communauté internationale et les Nations Unies à une action immédiate, sérieuse et effective pour mettre fin à l’agression contre notre peuple palestinien, lever le blocus, garantir le retour des déplacés et traduire les dirigeants de l’occupation devant les tribunaux internationaux comme criminels de guerre ».
Depuis octobre 2023, l’occupation sioniste, avec le soutien des États-Unis, mène une guerre d’extermination contre les habitants de la bande de Gaza, incluant meurtres, famine, destruction et déplacement forcé, en ignorant les appels internationaux à mettre fin à la guerre et les injonctions de la Cour internationale de justice à ce sujet.
Ce génocide a causé plus de 64 000 martyrs et 162 000 blessés, tandis que 376 Palestiniens, dont 134 enfants, sont morts de faim, selon les dernières statistiques du ministère de la Santé de la bande de Gaza.
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