Des sources médicales dans les hôpitaux de la bande de Gaza ont indiqué que 34 Palestiniens ont été tués par les tirs de l'armée d’occupation sioniste depuis l’aube de ce vendredi, dont 23 alors qu’ils attendaient de recevoir une aide humanitaire.
Selon les mêmes sources, la majorité des victimes ont été tuées près du corridor de Netzarim, au centre de la bande de Gaza, après que les forces sionistes ont ouvert le feu sur des centaines de Palestiniens rassemblés près d’un centre de distribution d’aide américaine.
La veille, les bombardements israéliens avaient déjà causé la mort de 92 Palestiniens, dont 64 dans la ville de Gaza et le nord du territoire, ainsi que 22 autres qui attendaient une aide humanitaire dans le centre de la bande.
Dans un autre développement sur le terrain, des avions de guerre sioniste ont bombardé un immeuble résidentiel dans la région de Jabalia, au nord du territoire, provoquant la mort et la blessure de dizaines de personnes, ainsi que la destruction totale du bâtiment et d'importants dégâts dans les habitations voisines.
Les équipes de secours ont transporté plusieurs martyrs et blessés vers l’hôpital Al-Ahli (al-Maamadani) dans la ville de Gaza, dans un contexte de forte tension et de destruction généralisée.
Des témoins ont rapporté que les forces israéliennes stationnées autour du corridor de Netzarim ont tiré avec des mitrailleuses sur les personnes rassemblées, tandis que des drones ont largué plusieurs bombes, causant de nombreuses pertes humaines.
Selon des données officielles, les attaques liées à ce qu’on appelle les "pièges de l’aide" américano-sioniste ont conduit depuis leur mise en place à la mort de plus de 300 Palestiniens et à 2649 blessés, en plus de 9 personnes portées disparues.
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