Société

Postes frontaliers : nouvelle procédure pour le passage des bus

Afin de lutter contre ce qui a été qualifié de “tourisme suspendu”

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Les voyageurs en bus à destination de la Tunisie, aux postes frontaliers d’" Oum Touboul" et "El Aïoun" dans la wilaya de El Tarf, ont été surpris par l’exigence de présenter un permis de passage international, une mesure mise en application depuis le début de cette semaine dans tous les postes frontaliers terrestres. Selon les organisateurs de voyages en bus, cette mesure n’avait fait l’objet d’aucune communication préalable.

Aux abords des postes frontaliers, cette mesure a provoqué l’occupation de toutes les aires de stationnement par les bus. Certaines sources proches des postes frontaliers, qui ont souhaité garder l’anonymat, ont indiqué dans un entretien avec El Khabar que la même mesure est en vigueur dans tous les postes frontaliers terrestres.

Ces mêmes sources expliquent que cette mesure fait suite à l’exploitation excessive de la subvention de voyage lors des voyages de groupe en bus, qui s’est transformée en séjours donnant lieu à des problèmes sociaux en Tunisie, pour des séjours d’une semaine qualifiés de « tourisme suspendu », et parfois accompagnés de comportements déviants et préjudiciables. Cette situation a conduit les autorités des deux pays frères, Algérie et Tunisie, à mettre en place des mesures coordonnées aux frontières, selon des sources concordantes.

À ce jour, aucune réaction officielle n’a été émise, ni du côté algérien, ni du côté tunisien.