Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a annoncé, ce mardi, une hausse du nombre de martyrs de la famine et de la malnutrition, qui s’élève désormais à 361 morts, dont 130 enfants.
Le ministère a précisé que 13 personnes, dont 3 enfants, sont décédées au cours des dernières 24 heures à cause de la famine et de la malnutrition.
Il a également indiqué que 70 décès, dont 12 enfants, ont été enregistrés depuis la déclaration de la situation de famine dans la bande de Gaza par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) des Nations Unies.
Les statistiques montrent que 43 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë, tandis que plus de 55 000 femmes enceintes ou allaitantes font face à une grave carence nutritionnelle.
Le ministère a également révélé que 67 % des femmes enceintes souffrent d’anémie, un taux sans précédent depuis des années.
Le ministère de la Santé alerte sur la gravité de la situation actuelle et la persistance d’une réponse humanitaire d’urgence très limitée, soulignant que le manque d’approvisionnement alimentaire et médical aggrave la crise sanitaire et fait craindre une augmentation du nombre de victimes dans les jours à venir.
Le mois dernier, l’occupation israélienne a autorisé l’entrée de quantités limitées d’aide humanitaire, jugées insuffisantes pour répondre au minimum des besoins, selon les autorités locales à Gaza, qui accusent l'entité sioniste de fermer les yeux sur des milices qui détournent les aides.
Soutenu par les États-Unis, le régime sioniste mène, depuis le 7 octobre 2023, une campagne de génocide qui a fait 63 557 martyrs et 160 660 blessés parmi les Palestiniens, dont une majorité d’enfants et de femmes, avec plus de 9 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.
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