Monde

Gaza: 700 jours de génocide

Plus de 64 000 martyrs et environ 161 000 blessés

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Alors que l’agression de l’occupation sioniste contre Gaza entre dans son 700e jour, la bande de Gaza continue de subir un blocus étouffant et des frappes militaires incessantes, ayant causé des dizaines de milliers de victimes civiles, dans une situation humanitaire catastrophique — la pire depuis des décennies.

Selon des sources relayées par l’agence Wafa, les hôpitaux de Gaza ont rapporté la mort de 30 personnes dans les bombardements sionistes sur la bande de Gaza depuis l’aube de ce vendredi, dont 18 personnes — parmi elles 7 enfants — tuées dans des frappes aériennes visant des appartements résidentiels et des tentes de déplacés dans la ville de Gaza.

Dans le même temps, l’exode des Palestiniens se poursuit depuis les zones ciblées par l’armée sioniste à l’est de la ville de Gaza, vers la région d’al-Soudaniya à l’ouest de la ville, que l’armée considère comme une zone rouge.

Les habitants refusent les appels de l’armée d’occupation à se déplacer vers le sud de la bande. Par ailleurs, l’armée sioniste a déclaré que ses opérations vont s’intensifier et s’approfondir dans les prochains jours, avec la participation de réservistes nouvellement mobilisés, qui rejoindront les troupes déjà engagées dans la bande de Gaza en préparation à l’occupation de la ville de Gaza.

L’armée d’occupation a ajouté contrôler désormais 40 % de la superficie de la ville de Gaza. Selon la chaîne sioniste Channel 14, l’opération militaire à Gaza débutera la semaine prochaine par des frappes aériennes, suivies d’une opération terrestre.

D’après les données du ministère palestinien de la Santé, plus de 64 000 Palestiniens ont été martyrisés et environ 161 000 autres blessés, tandis que plus de 1 000 personnes restent sous les décombres.

Des rapports internationaux indiquent que l’opération militaire sioniste n’est plus liée à des objectifs politiques ou au dossier des prisonniers, mais constitue désormais une guerre de famine, de purification ethnique et de déplacement forcé des Palestiniens.

Des experts en études sur le génocide ont souligné que la situation à Gaza remplit les critères juridiques d’un crime de génocide, notamment après la destruction de plus de 70 % des bâtiments de la bande et le confinement de la population dans des zones représentant moins d’un quart de sa superficie.