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Un quatrième navire algérien en route vers Gaza

Le nombre de militants algériens à bord atteint 30 personnes

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Le navire algérien "Tika Bab El Maghariba" a rejoint, après avoir pris la mer tard dans la nuit dernière, les trois autres navires algériens transportant au total une trentaine de militants algériens, en direction de la bande de Gaza pour briser le blocus, dans le cadre de la flottille maghrébine et mondiale pour lever le siège. Cela renforce la présence algérienne dans cette initiative mondiale et historique sans précédent en soutien à la cause palestinienne.

Ce navire est le quatrième navire algérien à avoir pris la mer depuis les ports tunisiens, dans le cadre de la flottille maghrébine de la résistance, intégrée à la flottille internationale. Avant cela, le navire "Amsterdam" avait quitté le port de Bizerte lundi à midi, avec à son bord huit militants algériens, parmi lesquels l’ancien président du Mouvement de la société pour la paix, Abderrazak Makri, le vice-président de l’Association El-Maali, le cheikh Ounas Amara, et la dirigeante du Parti des Travailleurs, Zoubida Kharchi. Il a été suivi par le navire "Deir Yassin", avec à son bord plusieurs militants, dont le président de la Coordination populaire de soutien à la Palestine, Merouane Ben Guettaya, ainsi que le navire "Asia Al-Ghawth", transportant le député algérien et président de l’Initiative algérienne pour le soutien à la Palestine, Youssef Adjissa, et le membre du Conseil de la nation, Abdelbari Bouzenada.

Les 50 navires de la flottille mondiale de la résistance poursuivent leur navigation depuis dimanche soir dernier, transportant des quantités de matériel de secours, des médicaments, du lait pour enfants, ainsi que des centaines de militants solidaires issus de plus de 44 pays de tous les continents. Parmi eux figurent de nombreux militants, personnalités publiques, parlementaires, médecins et figures de la société civile.

Les navires sont arrivés à Malte, au point de rassemblement prévu, avant de naviguer collectivement vers les côtes de la bande de Gaza, dans le but de créer un corridor maritime pour briser le blocus et mettre fin au crime de génocide et aux déplacements forcés.

Pendant que la flottille progresse en mer, les ministres de 16 pays dont des militants participent à la flottille – parmi lesquels la Turquie, le Brésil, la Colombie, l’Indonésie, l’Irlande, le Mexique, le Pakistan, la Slovénie, l’Afrique du Sud et l’Espagne – ont signé une déclaration commune en faveur de la sécurité de la flottille de la résistance, avertissant l’occupant de toute action illégale contre cette initiative internationale, dont l’objectif est de livrer une aide humanitaire à Gaza.

Par ailleurs, le Comité international de la flottille de la résistance a mis en garde l’occupant, soulignant que toute tentative d’agression contre les navires ou les militants constituerait un crime grave et une violation du droit international, qui interdit à la puissance occupante d’attaquer des navires pacifiques et humanitaires en haute mer ou dans les eaux internationales.