Les forces et factions palestiniennes réunies au Caire, ce vendredi, se sont mises d’accord pour confier la gestion de la bande de Gaza à un comité palestinien provisoire composé de personnalités locales indépendantes et technocrates, et pour former un comité international chargé de superviser le financement et la mise en œuvre de la reconstruction. Cet accord intervient dans le cadre des discussions sur la deuxième phase du plan du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre de Gaza.
Dans un communiqué conjoint, les factions ont souligné « l’importance d’obtenir une résolution onusienne concernant la force internationale temporaire envisagée pour surveiller le cessez-le-feu ». Elles ont réaffirmé leur engagement à soutenir et à poursuivre la mise en œuvre des dispositions de l’accord de cessez-le-feu, notamment, le retrait complet des forces d’occupation de la bande de Gaza, la levée totale du blocus, l’ouverture de tous les points de passage, y compris celui de Rafah, l’acheminement de l’aide humanitaire et médicale, ainsi que le lancement d’un vaste programme de reconstruction destiné à rétablir une vie normale dans le territoire et à mettre fin aux souffrances des habitants.
Le communiqué appelle également à mettre un terme à toutes les formes de torture et de violations à l’encontre des prisonniers palestiniens dans les prisons de l’occupation, exhortant à contraindre Israël à respecter les lois et conventions internationales. Les factions affirment que la question des prisonniers restera une priorité jusqu’à leur libération totale.
Les participants ont insisté sur la poursuite du travail commun en vue d’unifier les positions et les visions face aux défis que traverse la cause palestinienne.
Le communiqué appelle par ailleurs à la tenue d’une réunion urgente de toutes les forces et factions palestiniennes afin de s’accorder sur une stratégie nationale commune et de réactiver l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), reconnue comme le seul représentant légitime du peuple palestinien, en y intégrant toutes les composantes et forces vives.
Selon le texte, la gestion de la bande de Gaza sera confiée à un comité palestinien provisoire issu des habitants du territoire, composé d’indépendants et de technocrates. Ce comité aura pour mission d’assurer la gestion des affaires courantes et des services essentiels, en coordination avec les pays arabes et les institutions internationales, dans un cadre de transparence et de responsabilité nationale. En parallèle, un comité international sera chargé de superviser le financement et la mise en œuvre de la reconstruction, tout en réaffirmant l’unité du système politique palestinien et la souveraineté de la décision nationale.
Les participants au dialogue du Caire ont souligné que le moment actuel est décisif, appelant à faire de cette réunion un tournant historique vers une véritable unité nationale, en défense de la vie, de la dignité, de la liberté et de la cause palestinienne, ainsi que des droits des générations futures : le droit à l’autodétermination, la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem « Al-Qods » pour capitale, et le droit au retour des réfugiés.
Pour rappel, le président américain Donald Trump a présenté un plan global en 20 points visant à mettre fin à la guerre sioniste contre Gaza, prévoyant le retrait progressif de l’armée sioniste en trois phases et l’administration du territoire dans le cadre d’une gouvernance transitoire confiée à un comité palestinien technocratique non politique.
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