Le ministre des Affaires étrangères et africaines de la République sahraouie, Mohamed Salem Ould Salek (Mohamed Yeslem Beissat), a exprimé ce lundi sa gratitude à l’Algérie, au nom du gouvernement sahraoui et du Front Polisario, pour le “travail colossal” accompli au niveau du Conseil de sécurité afin d’obtenir la dernière résolution “positive et importante” adoptée.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de son audience avec le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, il a indiqué avoir exprimé “toute” sa reconnaissance et ses remerciements “au nom du président sahraoui, Brahim Ghali, du gouvernement sahraoui et de la direction du Front Polisario, pour les efforts déployés par l’Algérie, ainsi que par les autres membres du Conseil de sécurité, afin d’obtenir cette résolution positive”.
À ce propos, il a affirmé : “Nous, en tant que partie sahraouie, sommes venus exprimer notre reconnaissance à l’Algérie en tant que pays ami, voisin et membre du Conseil de sécurité, ainsi qu’aux puissances amies du Conseil qui ont œuvré à préserver le plan de paix onusien-africain, son orientation générale, ses bases et ses principes.”
Beissat a précisé que la rencontre avec Attaf avait pour but de discuter des “relations bilatérales” et des “évolutions récentes de la question sahraouie, notamment la dernière résolution adoptée par le Conseil de sécurité”.
Il a estimé que la résolution 2797 est “positive”, car elle “a clarifié les choses” après “une période de tentatives de semer la confusion”, ajoutant que la communauté internationale, et en premier lieu le Conseil de sécurité, “est parvenue à cette résolution après un débat profond et long”. Celle-ci, a-t-il souligné, “met clairement en évidence, dans deux de ses paragraphes, l’importance, l’essence et la centralité du droit à l’autodétermination”.
Beissat a indiqué que cette résolution “souligne de manière explicite le rôle central des Nations unies et de leur cadre dans la recherche d’une solution à ce conflit relatif à l’autodétermination, et préserve le mandat de l’organisation internationale chargé de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination”.
Il a ajouté dans le même contexte que “le cadre du droit à l’autodétermination, son mécanisme et son orientation générale relèvent des Nations unies, qui organisent et supervisent les négociations, ainsi que le processus de paix, par le biais du Secrétariat général et de l’envoyé personnel du secrétaire général”.
Et de conclure : “Nous passons maintenant à la prochaine étape, qui consiste à définir les modalités et les mécanismes d’application de cette résolution, ainsi que les conditions dans lesquelles elle doit être mise en œuvre.” Il a affirmé que ce processus “se fera à travers les contacts entre la partie sahraouie, les Nations unies et l’envoyé spécial.”
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