L’occupation sioniste a commis, à l’aube de ce dimanche, un nouveau massacre au cœur d’un centre de distribution d’aide humanitaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Des dizaines de Palestiniens ont été tués ou blessés.
Selon le Bureau d'information du gouvernement à Gaza, 26 Palestiniens ont été tués et plus de 115 blessés sur un site de distribution d’aide américaine.
Dans un communiqué, le bureau a déclaré que l’occupation perpétrait un nouveau massacre contre des civils rassemblés sur des sites de distribution d’aide humanitaire, affirmant que ce crime est une preuve supplémentaire de l'intention de poursuivre une politique de génocide par la famine.
Le bureau a ajouté que le nombre total de martyrs sur ces sites est monté à 39, avec plus de 220 blessés en moins d’une semaine.
Le communiqué a souligné que l’occupation a transformé les centres d’aide humanitaire en pièges de mort, utilisant l’aide comme une arme de guerre pour faire pression sur les civils affamés.
Il a tenu l’occupation et les États-Unis entièrement responsables de ces massacres perpétrés sous un faux prétexte humanitaire, et a appelé l’ONU et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités juridiques, à ouvrir immédiatement les points de passage sans restriction, et à mettre en place une commission d’enquête internationale indépendante pour documenter ces crimes.
D’après le site d’Al Jazeera, le massacre se poursuit, les soldats de l’occupation visant toujours, par tous les moyens, les foules se dirigeant vers les centres d’aide.
Le site indique également que l’occupation a trompé les habitants de Gaza en leur donnant de faux espoirs, annonçant que la distribution d’aides commencerait à six heures du matin. Les civils, poussés par la faim, se sont alors rendus sur place pour chercher de quoi nourrir leurs familles, mais ont été pris pour cible, certains recevant des tirs à la tête et dans le haut du corps.
Fares Afaneh, directeur des services de secours dans le nord de Gaza, a indiqué que l’occupation empêchait les ambulances d’atteindre la zone de bombardement près du centre d’aide, soulignant le danger extrême lors des opérations de sauvetage.
Il a ajouté qu’il n’y avait pas assez d’ambulances pour répondre à l’ampleur des attaques, et que les forces d’occupation ciblaient délibérément les véhicules de secours.
De son côté, Dr. Ouday Dabour, responsable d’une équipe médicale de l’association de secours à Gaza, a déclaré à Al Jazeera que les hôpitaux avaient reçu 30 martyrs jusqu’à présent, précisant que les fournitures médicales étaient quasi inexistantes.
Il a également souligné que le nombre de morts et de blessés dépassait largement les capacités d’accueil des hôpitaux, ajoutant que l’occupation a transformé les centres d’aide en lieux de massacres.
Selon l’ONU, la famine est utilisée comme arme pour un déplacement forcé. L’occupation aurait poussé 2,4 millions de Palestiniens vers la famine en bloquant les points de passage pendant 90 jours, empêchant l’entrée de l’aide humanitaire, notamment alimentaire.
En dehors de la supervision de l’ONU et des organisations humanitaires internationales, le gouvernement de l’occupation a commencé, depuis le 27 mai, à mettre en œuvre un plan de distribution d’aide via une entité appelée “Fondation Gaza pour l’aide humanitaire”, soutenue par les États-Unis et Israël, mais rejetée par l’ONU.
Les distributions ont lieu dans ce que l’occupation appelle des zones tampons au sud de Gaza, mais le plan semble échouer. Les opérations de distribution ont été interrompues à plusieurs reprises en raison de l’afflux massif de personnes affamées, ce qui a conduit les forces d’occupation à ouvrir le feu, faisant des morts et des blessés. De plus, les quantités d’aide sont jugées très insuffisantes pour répondre aux besoins de centaines de milliers de personnes.
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