Gaza : Aveux choquants de soldats de l’occupation

Des officiers et soldats de l’occupation sioniste ont reconnu avoir reçu des instructions directes leur ordonnant de tirer sur des Palestiniens près des centres de distribution d’aides américano-sionistes dans la bande de Gaza.

Dans des aveux choquants publiés ce vendredi par le journal hébreu Haaretz, les officiers et soldats ont révélé que l’armée avait délibérément ouvert le feu sur des civils palestiniens à proximité des centres d’aide dans la bande de Gaza, et ce, malgré l’absence totale de menace ou de danger de leur part. Le journal cite un soldat affirmant : « Nous n’avons jamais essuyé de tirs de l’autre côté durant les distributions d’aides, et pourtant, les tirs sur les civils étaient délibérés », précisant que « les instructions étaient claires et intentionnelles ».

Selon les témoignages recueillis par Haaretz, l’armée d’occupation considère que ses opérations près des centres de distribution d’aide lui ont conféré une forme de légitimité pour poursuivre les combats.

L’un des soldats a exprimé cela en ces termes : « L’armée s’en réjouit, elle a réussi à obtenir une légitimité sur le sang des affamés ». Les témoignages évoquent aussi que la bande de Gaza est devenue un « lieu sans loi ni responsabilité », où il n’est même plus nécessaire de publier des communiqués concernant les « incidents malheureux », en référence aux assassinats répétés de civils.

Le journal précise que les centres d’aide sont généralement ouverts en journée, mais que l’armée tire sur les habitants qui s’en approchent avant leur ouverture pour les en éloigner, ou après leur fermeture pour les disperser.

Depuis le 27 mai dernier, le gouvernement de l’occupation a entamé la mise en œuvre d’un plan de distribution d’aide humanitaire via l’organisation dite « Gaza pour l’aide humanitaire », une entité soutenue par les États-Unis et l'occupation sioniste, mais rejetée par l’ONU.

L’entité sioniste poursuit, avec un soutien américain inconditionnel, son agression contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, entraînant la mort et la blessure de plus de 188 000 Palestiniens.