Le Premier ministre par intérim et ministre de l’Industrie, Sifi Gharib, a affirmé que l’Algérie est qualifiée pour devenir une plateforme régionale de fabrication et de distribution, en particulier dans l’industrie automobile. Elle peut également devenir un espace d’intégration industrielle et un pont pour la coopération intra-africaine.
Dans un discours prononcé en son nom par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wasim Kouidri, lors d’une table ronde ministérielle de haut niveau tenue vendredi au Centre international des conférences Abdellatif Rahal, dans le cadre du Salon du commerce intra-africain, Gharib a souligné que l’industrie automobile n’est pas seulement un secteur économique local, mais un moteur de l’intégration africaine.
« L’Algérie, de par sa position stratégique comme passerelle entre l’Afrique et l’Europe, et grâce à ses infrastructures modernes, est qualifiée pour être une plateforme régionale de production et de distribution, un espace pour l’intégration industrielle et un pont de coopération entre pays africains », a déclaré le Premier ministre par intérim.
Il a ajouté que, par son accueil du Salon du commerce intra-africain, l’Algérie cherche à jouer un rôle actif dans la construction de l’avenir de l’industrie automobile africaine, en renforçant l’autonomie économique du continent et en offrant de nouvelles opportunités de croissance et de prospérité aux peuples africains.
Gharib a également souligné que ce salon constitue un espace propice à l’établissement de partenariats fructueux et un point de départ vers la construction d’une industrie automobile africaine intégrée, compétitive et durable. Il a précisé que l’organisation de cet événement en Algérie n’est pas un simple succès conjoncturel, mais un choix stratégique traduisant la volonté ferme de l’État algérien de faire de l’industrie – notamment l’industrie automobile – un levier de diversification économique, un moteur clé de l’intégration africaine et un domaine porteur pour des partenariats régionaux et internationaux fondés sur le bénéfice mutuel, le transfert de technologie et la création de valeur ajoutée.
Abordant les expériences passées de l’Algérie dans l’industrie automobile, Gharib a reconnu que les tentatives antérieures sont restées limitées à des modèles d’assemblage à faible valeur ajoutée. Il a toutefois mis en avant la nouvelle vision actuellement adoptée, sous les directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui vise à bâtir une véritable industrie automobile, en intégrant les chaînes de valeur à travers le développement d’une base solide de fabrication de pièces détachées.
Cette vision vise également à diversifier les partenaires industriels, à s’ouvrir aux entreprises africaines et internationales, à renforcer les capacités des fournisseurs locaux et à donner un rôle central aux PME.
Enfin, selon Gharib, ce salon constitue une opportunité pour lancer des initiatives conjointes entre pays africains, notamment dans le développement de chaînes de valeur régionales, l’intégration industrielle à travers des accords commerciaux et d’investissement, ainsi que le soutien à la formation et à la recherche dans le domaine des véhicules et des pièces de rechange.
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