Depuis l’aube de ce samedi, 21 Palestiniens, dont 6 enfants, ont été tués dans des attaques sionistes multiples menées sur différentes zones de la bande de Gaza, où un génocide est en cours depuis 22 mois.
Selon des sources médicales et des témoins cités par Al Jazeera, Anadolu Agency et d’autres médias locaux et internationaux, l’armée d'occupation a ciblé ce samedi des tentes de déplacés, des habitations et des civils attendant l’aide humanitaire dans le sud de la bande de Gaza.
Au moins 16 personnes, dont 6 enfants, ont trouvé la mort dans des frappes aériennes et d’artillerie ayant visé des tentes de déplacés près de la porte nord de la ville d’Asdaa et aux abords de la ville de Hamad, dans la zone d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès (sud du territoire).
Un autre Palestinien a été tué par des tirs alors qu’il attendait de l’aide près du centre de distribution de l’axe Morag, au sud-est de Khan Younès.
Depuis le 27 mai, l'entité sioniste a lancé un mécanisme unilatéral de distribution d’aide humanitaire via une entité appelée "Fondation Gaza pour l’aide humanitaire", soutenue par Tel-Aviv et Washington, mais rejetée par l’ONU et les principales organisations humanitaires.
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé de Gaza (publié vendredi), 2060 Palestiniens ont été tués et plus de 15 197 blessés alors qu’ils attendaient cette aide. Ce dispositif est largement qualifié par les Palestiniens de "pièges mortels".
Dans le centre de Gaza, trois Palestiniens ont été tués et d'autres blessés suite à une attaque de drone qui a visé la maison de la famille Al-Humaidi dans le camp de réfugiés d’Al-Maghazi. Un autre civil a également été tué dans le secteur de l’axe Netzarim, alors qu’il attendait ce que les Palestiniens qualifient de "soi-disant aides américaines-sionistes".
Par ailleurs, plusieurs Palestiniens ont été blessés suite à une frappe ayant touché le toit de la maison de la famille Al-Ashqar à l’est du camp de Nuseirat.
Dans le nord de Gaza, les intenses bombardements sur le quartier de Zeitoun se poursuivent, accompagnés de destructions massives d'infrastructures dans le cadre d’un plan sioniste de réoccupation de la ville, voire de toute la bande de Gaza.
Le 8 août, le gouvernement israélien a approuvé un plan proposé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, visant à réoccuper progressivement Gaza. Ce plan, adopté à la majorité, repose sur cinq principes : élimination de la résistance armée, libération de tous les otages (vivants ou morts), démilitarisation totale de Gaza, contrôle sécuritaire permanent de la bande, mise en place d’une administration civile alternative, excluant à la fois le Hamas et l’Autorité palestinienne.
La première phase prévoit l’occupation de la ville de Gaza, précédée par le déplacement forcé d’environ un million d’habitants vers le sud, puis l'encerclement et l’infiltration des quartiers. La deuxième phase cible les camps de réfugiés du centre de Gaza, déjà largement détruits. L’artillerie israélienne a aussi bombardé samedi plusieurs secteurs du quartier de Sabra, au sud de la ville de Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël, soutenu par les États-Unis, mène une campagne de destruction massive à Gaza, marquée par des massacres, des famines, des déplacements forcés, en violation flagrante des appels internationaux et des injonctions de la Cour internationale de Justice.
Selon les derniers chiffres 62 263 palestiniens ont été tués,157 365 blessés, plus de 9 000 portés disparus, des centaines de milliers de déplacés et 273 morts dus à la famine, dont 112 enfants.
Commentaires
Participez Connectez-vous
Déconnexion
Les commentaires sont désactivés pour cet publication.