Des sources médiatiques syriennes ont démenti les rapports selon lesquels la nouvelle administration syrienne aurait fermé le bureau du Front Polisario dans la capitale Damas, en parallèle avec les efforts du Maroc pour rouvrir son ambassade en Syrie. Elles ont confirmé que ce bureau était fermé depuis 2003 et ont qualifié d’« exagérées » les informations faisant état de la participation de centaines de combattants du Polisario aux côtés de l’armée de l’ancien régime syrien contre les rebelles.
Des rumeurs, relayées mercredi par certains médias marocains, prétendaient que « les autorités syriennes, en présence de représentants marocains, avaient procédé à la fermeture des locaux occupés par le Polisario à Damas ».
Cependant, selon le journal Al-Quds Al-Arabi, citant ses propres sources, le bureau du Polisario était situé dans un bâtiment appartenant au parti Baas et avait été fermé après l’invasion de l’Irak en 2003. Depuis, il n’a plus eu aucune activité, même pas médiatique, à Damas.
Les mêmes sources ont aussi réfuté la véracité des rapports affirmant que des centaines de membres du Front Polisario avaient combattu aux côtés de l’armée syrienne, arrivant dans le pays avec le soutien de l’Algérie et des Gardiens iraniens de la révolution. Elles ont affirmé que ces informations étaient inexactes, que les chiffres avancés étaient grandement exagérés, et que ceux qui sont effectivement venus combattre aux côtés du régime étaient quelques volontaires issus de courants nationalistes ou de jeunes sympathisants du régime.
Les sources ont également précisé que même les bourses universitaires, autrefois accordées par la direction panarabe du parti Baas à des étudiants de divers pays arabes — y compris des étudiants originaires du Sahara occidental occupé — pour étudier dans les facultés de l’Université de Damas, ont été interrompues depuis 2014.
Commentaires
Participez Connectez-vous
Déconnexion
Les commentaires sont désactivés pour cet publication.