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Gaza: le nombre de victimes de la famine augmente

Dans un silence international persistant

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Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a annoncé, ce dimanche, une nouvelle hausse du nombre de décès liés à la malnutrition, causée par la politique de famine imposée par l’occupation sioniste depuis près de deux ans, portant le bilan à 422 Palestiniens morts, dont 145 enfants.

Dans un communiqué, le ministère a précisé avoir enregistré deux nouveaux décès dus à la famine et à la malnutrition au cours des dernières 24 heures. Une source médicale de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa a indiqué qu’un Palestinien de 50 ans est décédé aujourd’hui à Deir al-Balah (centre de la bande de Gaza) à cause de la malnutrition, illustrant la tragédie persistante et croissante de la faim dans la région.

Le ministère de la Santé avait documenté, hier, la mort de sept personnes, dont deux enfants, également victimes de la famine.

Commentant la situation, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA (l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), a déclaré que la famine dans la bande de Gaza était le résultat de restrictions délibérées imposées à l’aide humanitaire, combinées à la destruction des infrastructures vitales et aux attaques répétées contre les opérations humanitaires.

Lazzarini a affirmé n’avoir jamais vu un tel mépris flagrant pour la protection des travailleurs humanitaires, pourtant garantie par le droit international.

Depuis le 2 mars dernier, l’entité sioniste a fermé tous les points de passage vers Gaza, empêchant l’entrée de toute nourriture, médicaments ou aide humanitaire, alors même que des centaines de camions d’aide s’accumulent à ses frontières. Cette situation a plongé la bande de Gaza dans la famine.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation mène, avec le soutien des États-Unis et de l’Occident, une guerre génocidaire contre la bande de Gaza.